Lieu ouvert gratuitement, sans rendez-vous et sans condition, à toute femme victime de violences.

Les femmes peuvent être reçues individuellement par un·e professionnel·le ou dans le cadre d’un accueil collectif. Elles pourront y être écoutées et conseillées sur leur situation.

Selon les lieux, elles pourront disposer d’un endroit où se reposer, d’un accès internet pour effectuer leurs démarches, participer à des activités, ou encore prendre une douche, accéder à un espace cuisine, etc.

Lieu ouvert gratuitement à toute femme victime de violences. Il est nécessaire d’appeler en amont pour prendre un rendez-vous et connaître les horaires d’ouverture.

Les femmes victimes de violences pourront être reçues individuellement par un·e professionnel·le ou dans le cadre d’un accueil collectif. Elles pourront y être écoutées et conseillées sur leur situation.

Les lignes d’écoute et permanences téléphoniques recensées sont gratuites et assurées par des professionnel·les formé·es.

En téléphonant, les femmes victimes peuvent obtenir une écoute et réponse adaptée en fonction de leur situation personnelle et des besoins identifiés. Après avoir identifié la demande des femmes appelantes, les professionnel·les des lignes d’écoute pourront fournir une première information sur les droits et les démarches possibles, aider les femmes dans leur prise de décision et leur proposer un rendez-vous physique ou les orienter vers des structures spécialisées selon leur situation.

Les lignes d’écoute sont également accessibles aux proches et/ou aux professionnel·les qui se posent des questions et souhaitent obtenir une aide dans l’orientation d’une femme victime de violence.

Certaines structures proposent des hébergements pour des femmes seules ou avec enfants se trouvant en difficulté suite à des violences.

Ces lieux d’hébergement sont sécurisés notamment par le secret d’adresse. Un accompagnement y est assuré par des professionnel·les formées.

Les modalités d’entrée dans les dispositifs d’hébergement diffèrent d’une structure/d’un dispositif à l’autre (hébergement d’urgence, CHRS, parcours de sortie de la prostitution, etc.)

Toute demande d’hébergement en urgence s’effectue auprès du 115 – en précisant qu’il s’agit d’une situation relevant de violences faites à une femme.

Il s’agit d’une aide aux démarches de la vie quotidienne et d’information sur les droits sociaux (sécurité sociale, allocations familiales, aides au logement, allocations chômage, revenu de solidarité active (RSA), gardes des enfants, handicap, etc.)

L’aide psychologique proposée par les structures peut prendre la forme d’une écoute ou d’un accompagnement. Il s’agit notamment de mettre des mots sur les violences subies, de travailler le traumatisme et la sortie des violences avec les victimes.

L’aide juridique peut revêtir la forme d’une information juridique ou d’un accompagnement.

L’information juridique vise à informer sur les démarches possibles à réaliser suite aux violences : dépôt de plainte, séparation, organiser la garde des enfants, se protéger face à son agresseur, etc.

L’accompagnement juridique vise quant à lui à accompagner les femmes dans leurs démarches juridiques sur une période plus ou moins longue.

Il s’agit d’information ou d’accompagnement juridique spécialisé en droit des étranger·ères pour permettre aux femmes étrangères victimes de violences d’accomplir les démarches pour régulariser leur séjour sur le territoire français (demander ou renouveler un titre de séjour, faire un recours contre une obligation de quitter le territoire, etc.).

Les missions de l’ISCG conjuguent des fonctions d’écoute, d’information et d’appui dans les démarches administratives, d’accompagnement social et d’accès aux droits.

Les femmes victimes de violences peuvent contacter une ISCG pour être accompagnées avant, pendant et après les procédures judiciaires.

Les enfants accompagnant leur mère peuvent bénéficier d’une écoute et d’un accompagnement spécialisé dans certaines structures. Les enfants pourront être reçu·es par une professionnelle formée, être écouté·es et rassuré·es, et mettre des mots sur les violences dont ils et elles sont victimes.

Un accompagnement à la parentalité peut également être proposé aux mères accompagnées.

Des professionnel·les sont à l’écoute pour répondre aux questions sur la sexualité, la santé sexuelle, la contraception et l’interruption volontaire de grossesse.