L’article 3 de la Convention d’Istanbul définit les violences faites aux femmes comme tous les « actes de violence fondés sur le genre qui entraînent, ou sont susceptibles d’entraîner pour les femmes, des dommages ou souffrances de nature physique, sexuelle, psychologique ou économique, y compris la menace de se livrer à de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou privée. »
La violence envers les femmes s’exerce dans toutes les sphères de notre société : dans le cadre familial, au sein du couple, dans la vie intime, dans l’univers professionnel, ou encore dans l’espace public et politique.
La définition qui en est faite couvre les diverses formes de violence dont sont victimes les femmes, parce qu’elles sont des femmes et/ou qui les affectent de manière disproportionnée.
- Violences au sein du couple ;
- Violences intrafamiliales ;
- Violences sexuelles ;
- Inceste ;
- Violences sexistes et sexuelles au travail ;
- Prostitution et traite à des fins d’exploitation sexuelle ;
- Mariages forcés ;
- Mutilations génitales féminines ;
- Violences gynécologiques et obstétricales.
Ces violences touchent toutes les femmes, peu importe leur milieu socio-professionnel, leur religion, leur âge et leur orientation sexuelle.
Toutes ces formes de violences sont interdites et punies par la loi.